NOUVELLES 21/01/2025
CURACAO / SPANISH WATERS
PAX a rejoint hier 20/01 à 18h le mouillage de SPANISH WATERS à CURACAO, une des 3 îles des ANTILLES NEERLANDAISES au large des côtes du VENEZUELA.
La traversée de 430 milles nautiques depuis TYRELL BAY de l'île des Grenadines la plus au sud, CARRIACOU, s'est déroulée en 3 jours et 3 heures très exactement de mouillage à mouillage, soit une moyenne de 5,73 noeuds.
Les vents alternant d'ESE à ENE ont été cléments - 10 à 15 nœuds - ainsi que la mer aux houles limitées dans le temps, hors mer du vent.
Seule la 2°ème nuit a été difficile avec son cortège de grains fortement pluvieux provoquant des changements continus du vent en direction et en force (>20 nœuds) par mer croisée provoquée par une houle de Nord.
PAX a préféré contourner sur sa route l'île de BONAIRE - une des 3 îles néerlandaises ABC - par le Nord de jour, plutôt que prendre le passage entre les îles vénézuéliennes AVES DE SOTAVENTO et le Sud de BONAIRE légèrement plus court de nuit, en particulier compte tenu des risques de rencontrer des navires en pêche (et autres 'pirates' !).
La voilure peu conventionnelle utilisée résulte de l'expérience 'durement' acquise après les premiers 1000 milles peu satisfaisants lors de la traversée entre le Cap Vert et la Martinique : GV affalée, Génois + Trinquette à l'avant, Artimon + Voile d'étai à l'arrière selon la force du vent.
Outre le fait de faciliter une réduction rapide de la toile dans les grains (enrouler le génois + affaler la voile d'étai) tout en conservant l'artimon et la trinquette préservant la manœuvrabilité du bateau, cette configuration permet à PAX de naviguer à 150° du vent arrière en tirant des bords par empannages si nécessaire.
La vitesse obtenue par rapport au cap (50% de la vitesse du vent en moyenne) semble satisfaisant au regard de la fatigue limitée générée par les manœuvres revenant toutes au cockpit... le tout sans avoir à gréer/dégréer/regréer à chaque empannage un tangon de génois toujours délicat à maîtriser sur une plage avant plus que mouvante.
Seule aventure notable outre les grains diluviens sous lesquels prendre sa douche, une nouvelle visite d'oiseau-fétiche...
Alors que CAPTAIN CAP satisfait nocturnement un besoin naturel sous le vent au-dessus de la rambarde de PAX - en appliquant soigneusement l'adage "une main pour soi, une main pour le bateau" -, surgit hors de l'obscurité devant son visage un volatile noir aux ailes battantes aux intentions sans ambiguïté : "tiens voilà une bonne vieille branche où prendre quelques repos !"
Ne pouvant lâcher la proie pour l'ombre, CAPTAIN CAP manifeste sa désapprobation par des expressions orales sonnantes et trébuchantes suffisantes pour inciter l'inconvenant oiseau à se poser plus en arrière sur le plus haut des parebattages.
Compte tenu de l'heure nocturne, CAPTAIN CAP n'a pas jugé séant de réveiller les Services de l'Immigration, du Contrôle sanitaire, des Douanes et des Droits directs et Indirects pour établir dans des bureaux différents et selon un ordre variable tous les documents nécessaires à sa présence à bord, même temporaire (d'ailleurs, le volatile dispose-t-il d'une clearance/zarpe en ordre ?)
Aux premières lueurs de l'aube, CAPTAIN CAP se présente pour faire connaissance avec le passage clandestin occupé à nettoyer soigneusement son plumage à la pointe de son bec sans aucune gêne apparente.
Il s'agit semble-t-il (chacun connaît les limites 'naturalistes' du CAPTAIN CAP) d'un jeune PUFFIN CENDRE semblant bien fragile pour affronter la solitude de la haute mer... peut-être un de ceux entrevus dans son nid lors du passage de PAX aux îles SELVAGEM ?
Après quelques photos-souvenir d'usage attestant de sa visite impromptue -, il choisit de poursuivre son vol vers d'autres vagues et vents plus amènes...
Tu es déjà à Curaçao ?!! tu as pu apercevoir Les Roques ?
RépondreSupprimerUn Noddi Noir plutôt qu’un Puffin je pense ;-)