NOUVELLES 14/02/2025

SHELTER BAY MARINA / PANAMA

PAX est resté silencieux depuis longtemps.

Non pas parce qu’il naviguait au loin sur les mers.

Mais parce qu’il a affronté nombre d’épreuves sur terre.

CAPTAIN CAP en conclut que - vu de la mer – les problèmes viennent toujours de la terre.

La cabane lacustre du gardien des bateaux sur bouées 
de PANAMARINA (près du village de CACIQUE)

Il serait trop long de détailler le chaos ordinaire grâce auquel rien ne se déroule comme prévu, de son propre fait ou de celui de facteurs extérieurs.

Florilège de la loi de Murphy 

CAPTAIN CAP tente de se procurer de l’antifouling de haute qualité auprès d’un fournisseur à PANAMA CITY afin d’être livré à temps au chantier PANAMARINA… mais le virement bancaire ne parvient pas au fournisseur (et ne lui est toujours pas parvenu 1 semaine plus tard bloqué par la filiale de sa banque à New York)…  Il lui faut louer un chauffeur pour faire un A/R de 6 heures afin de se le procurer sur place en payant par CB…

PAX au sec à PANAMARINA avec sa coque propre avant carénage

CAPTAIN CAP invite un mécanicien conseillé à renforcer la fixation sans aucun jeu du pignon de l’axe de la barre à roue, afin de transmettre solidement les rotations du moteur de pilote automatique. Pas de problème, il s’agit juste d’usiner la clavette bloquant le pignon sur la barre à PANAMA CITY. Réinstallation prévue : 5 jours plus tard, mardi matin avant ou après la remise à l’eau.

PAX est remis à l’eau mercredi matin… mais toujours pas de mécanicien, donc de pilote automatique ! Le tout est reporté aux calendes panaméennes… à PANAMA CITY où il n’existe pas de marina avec réservation.

Les 5 heures de traversée PANAMARINA / SHELTER BAY se font à la barre en solitaire… et la traversée du canal se fera également à la barre !

La grasse pâture où paissent de maigres zébus à la poupe de PAX

A ces évènements ordinaires se sont ajoutés des problèmes de santé qui ont terrassé CAPTAIN CAP – physiquement, donc moralement – auxquels il a dû faire face grâce à l’aide de multiples personnes, en particulier le couple français propriétaire du chantier PANAMARINA, Jean-Paul et Sylvie.

Le tout en tentant de poursuivre les travaux de carénage du bateau suivi de sa remise à l’eau, de maintenir les relations avec l’agent du canal de Panama et l’agent des Galapagos… et le reste !

SHELTER BAY MARINA – à l’entrée du canal de Panama côté Colon / Atlantique - permet une halte bienvenue pour le corps et l’esprit par son confort à l’américaine.

PANAMARINA, un chantier construit à partir de rien au milieu d'un bout du monde

Si on accepte d’attendre patiemment la décision imprévisible à très court terme du Canal de vous missionner à une heure improbable le pilote obligatoire… et de l’agent de vous procurer toutes les personnes (hand-liners et intendance liée telle la nourriture pour 2 jours) et matériels requis (amarres de 195m, défenses contre les chocs latéraux…).

Une fois que la traversée de 2 jours incluant une nuit au mouillage sera réalisée ‘normalement’ (un terme à bannir ?), il restera à trouver une place dans l’unique marina acceptable côté Pacifique pour finaliser toutes les opérations avant la traversée vers les Galapagos et plus au-delà.

PAX a tout trouvé au PANAMA, sauf un long fleuve tranquille…

PAX impatient de retrouver ses éléments naturels (eau+vent)

Commentaires

  1. Courage et bienvenu au monde des amériques (LATINE)

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  2. Bon courage Philippe. J’espère que tes ennuis de santé ne sont plus qu’un mauvais souvenir.

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  3. Mille mercis de vos mots de soutien... ils me soutiennent dans un rétablissement en bonne voie (ouf !)

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