NOUVELLES 5/08/2025
FIJI /
ILE DE / RADE DE SAVUSVU / NAWI MARINA
PAX flotte
nonchalamment amarrée à un des magnifiques quais flottants de la luxueuse NAWI
MARINA nichée dans l’anse de SAVUSAVU, ‘capitale’ de l’ile de VANUA
LEVU, 2° plus grande ile du royaume des FI(D)I.
CAPTAIN
CAP ressent quelques
craintes au moment de larguer les amarres de l’horrible quai des douanes de NEIAFU
sur l’ile de VAVA’U au TONGA Nord afin d’obtenir sa clearance en bonne et
due forme avec de multiples voiliers de toutes tailles pressés de saisir la fenêtre
météo enfin ouverte après 1 semaine d’attente.
« La
traversée entre TONGA et FIDJI a la réputation
d’être parmi les plus dangereuses du Pacifique Sud » (J. Cornell, RDGC, p.415).
CAPTAIN
CAP choisit la
sécurité de la route PS41A qui évite toute navigation - de nuit en particulier
- au milieu des multiples îles et écueils s’interposant entre TONGA et FIDJI,
en les contournant par la passe de NANUKU au nord.
PAX parcourt les 420 milles en 3 jours
tout juste, soutenu par un alizé de SE bien installé oscillant entre 15
et 25 nœuds dans les risées... et stimulé par la navigation de conserve avec
de nombreux autres voiliers ...évidemment plus grands que lui !
PAX découvre en pénétrant lundi matin
dans la rade de SAVUSAVU, qu’il n’est pas le seul ; les autorités
locales dénombrent 32 voiliers arrivés le même jour... et mettront un
point d’honneur à tous les contrôler dans la journée....jusqu’à plus de 20
heures dans la nuit ! (bravo et merci à eux pour une fois !).
CAPTAIN
CAP cède à une
tentation repoussée depuis le départ de MARINA DE AMADOR à Panama City fin
février 2025 : jouir des bienfaits d’une marina ultra-moderne flambante neuve, NAWI
MARINA.
Cette marina
– étape classique de la PACIFIC CRUISING RALLY organisé par J. Cornell –
offre tout ce qu’il est impossible d’imaginer après plus 4 mois UNIQUEMENT
AU MOUILLAGE : de l’eau douce à volonté au bout d’un tuyau, des douches
magnifiques avec de l’eau chaude illimitée, la piscine et son bar attenant (les
roastbeefs adorent commander et siroter leur bière directement dans l’eau vers
17 h), le centre de sauna et massage, bar et restaurant, etc... le tout sécurisé
par sa nature d’îlot face au village !
Et tant pis
pour la caisse du bord, par un commun accord avec KYOGINI.
Mais, une
fois les formalités finalisées – Health + Biosecurity + Customs –
après avoir payé notre écot à chacun dans des bureaux miteux au 4 coins de la
rue centrale (et dans l’ordre) et enfin muni du sacro-saint Cruising Permit,
il reste à savoir que découvrir dans les prochaines semaines ?
CAPTAIN CAP prend conscience de la double réputation maritime des FIJI :
une des plus belles régions de croisières du monde avec près de 330 îles de toutes les tailles s’étalant sur 250 milles du nord au sud et 300 milles de l’est à l’ouest ;
une
des plus difficiles zones de navigation du Pacifique Sud avec des milliers
d’écueils parsemés au-delà et en deçà de multiples barrières de corail dont la
cartographie est plus que douteuse.
Le tout sous
un régime d’alizés du SUD EST irréguliers – et lorsqu’ils sont présents,
relativement soutenus (25 à 30 nœuds), le tout au milieu de forts courants invisibles.
Autant dire,
la navigation à vue est plus que conseillée - de jour exclusivement si
possible -, et souvent motorisée une fois dans les contournés chenaux à
l’intérieur des lagons .... et plus que tout pour franchir les rares passes reliant
mer & lagons inévitables pour aller d'un quelconque Waypoint à un autre !
Et puis il y
a le FIJI en tant que tel, pays différent des autres archipels Pacifique traversés...
Les
impressions premières sont partagées entre de multiples perceptions :
La coexistence
– difficile si on se souvient des évènements violents des années 2006 à 2014 – entre les
fidjiens ‘natives’ et les 'fidjo-indiens' descendants des travailleurs importés vers la
fin du 19°siècle pour travailler dans les grandes plantations de canne à sucre.
Sachant que la
culture indienne l’emporte sur toute autre dès qu’il s’agit d’entreprendre, d’investir,
de commercer, d’étudier pour truster les responsabilités... à travers d’intenses solidarités
familiales, de castes et ethniques sur les fidjiens attachés à leur minuscule big
chiefs & tribus, traditions & lopins de terre... sans oublier l'incontournable KAVA.
Au-dessus de
ce chaos brownien, les divers yankees, aussies, kiwis et autres roastbeefs
du COMMONWEALTH règnent à coups de $ à l’effigie de QUEEN
MARY II, en particulier dans les zones hyper-touristiques de l’ouest ... renforçant
la richesse de la côte ouest de l’ile principale de SUVA au sud.
Le FIJI apparaît comme un ‘grand pays’ riche en potentiel comparé
aux autres archipels du Pacifique Sud : mais peut-être trop grand pour rassembler des
populations fijiennes éclatées dans des lieux perdus quasi-inaccessibles ;
trop grand pour pacifier les écarts ethniques entre peuples appartenant à des
civilisations hétérogènes ; trop grand pour réguler les incroyables écarts
de niveaux de vie entre les populations du Centre et des périphéries...
Mais sa taille – et surtout son extraordinaire capital naturel – lui permet une expansion touristique illimitée sous l’influence des premiers de la classe du capitalisme occidental : les multiples tribus anglo-américaines unies au-delà des distances géographiques par une culture commune générant l'afflux de 600.000 touristes par an !
Cependant on
trouve en parvenant à SUVASUVA un magnifique complexe touristique intégré
célèbre pour ses plongées sur les récifs coraliens : le JEAN-MICHEL
COUSTEAU RESORT FIJI !!!
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